jeudi, 06 décembre 2012
Deux
(MVS Distribution – 2012)
Durée 41’31 – 14 Titres
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 Juin 2010, Bagdad Rodeo débarquait dans les bacs avec une première tartine éponyme réalisée par Shanka et y dévoilait un titre en duo avec Kemar, enchaînant dans la foulée avec une tournée qui s’étalera sur deux ans, un « Tour de Merde » dans lequel tout ce qui fait le charme du quintet, à savoir sa diversité, son talent incommensurable pour ce qui est de jouer du rock, et surtout son sens poussé du second degré, voire plus si affinités, a fait mouche à chaque instant. Acclamé par le public, encensé par la critique, le combo rock parisien aurait presque pu imploser sous la pression tant l’accueil qui lui a été réservé était chaleureux, mais au lieu de ça, c’est avec un nouvel album baptisé très justement « Deux » que Msr Delatourette au chant, Christobal Sanchez Del Rodéo à la guitare, Houston aux claviers, Yayo à la basse et Romain à la batterie reviennent sur le devant de la scène, porteurs d’une nouvelle forme de leur engagement mais aussi de leur envie irrésistible de rock et de déconne à n’en plus finir. Explosifs à la ville, vindicatifs en studio, aussi irrésistibles que drôles dans l’une et dans l’autre des deux configurations, les Bagdad Rodeo cultivent l’humour un peu trash et les mélodies pop metal avec un réel talent et nous le rappellent à chaque instant au travers de quatorze nouvelle bombes atomiques amorcées une fois encore par les mains expertes du No One Is Innocent de service, Shanka, qui démontre par l’exemple que réaliser un album n’a plus le moindre secret pour lui. Une quarantaine de minutes pleines de bons mots et de gros riffs avec du poil autour, des hymnes en pagaille comme « Quand je serai mort », « Dis moi Papa », « Monsieur Delatourette », « La balayette » ou « Un homme, une **** et une mastercard », avec « Deux », Bagdad Rodeo enfonce définitivement le clou et se réaffirme comme le grand groupe de rock que la France attendait depuis longtemps. Attention, l’abus de Bagdad Rodeo conduit parfois à des réactions totalement incontrôlables !
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