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KOMAH pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 05 décembre 2012
 

Between vice and virtue
(Spinal Records – 2012) 
Durée 40’48 – 10 Titres
 
http://www.komah.net

Ils se sont ouverts les portes des plus grands festivals de leur pays grâce à un premier album sorti en 2009 et ont enchainé de suite en accompagnant Pro-Pain sur leur tournée européenne, il va sans dire que les Belges de Komah y ont gagné en solidité et en efficacité et qu’au jeu pas si évident que ça de proposer une musique mélangeant trash, metal et hardcore, ils sont rapidement devenus des modèles que pas mal de jeunes groupes rêveraient désormais d’imiter. Conscients que le temps était venu de donner une suite à « Straight Line », Leny Andrieux au chant, Luigi Chiarelli et Antoine Goudeseune aux guitares, Nicholas Brynin à la basse et Jonas Sanders aux drums reviennent avec l’automne non pas pour nous ensevelir sous un tapis de feuilles mortes mais bel et bien pour mettre une nouvelle fois de la puissance et de la folie dans nos platines avec leur nouvelle rondelle, « Between Vice And Virtue ». Fort d’un équilibre musical quasiment parfait parvenant à mettre l’accent sur le côté le plus violent de la chose mais aussi sur des passages plus mélodiques, Komah ne se pose pas de question inutile et fait tout son possible pour que des titres comme « One After The Other », « Last Way To Cerberus », « Destiny Written In Blood » ou « Hidden Sacrifice » atteignent le niveau d’aboutissement le plus total avec d’une part un chant puissant et vindicatif mais aussi de l’autre des guitares transperçantes et une rythmique très souvent proche de l’insoutenable. Vous y ajoutez des passages particulièrement oppressants comme le final de « Beyond The Limits » ou encore la présence exceptionnelle de Gary Meskil et Adam Phillips de Pro-Pain sur « The King Of Raptors » et vous obtenez sans trop vous casser la tête une des sorties les plus intéressantes de cette fin d’année, du moins pour ce qui est du registre metal extrême. La transposition de cette dizaine de nouveaux brûlots à la scène risque fort de faire des étincelles !