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SOPHIE KAY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 27 novembre 2012
 

Leaving town
(Autoproduction – 2012) 
Durée 27’55 – 9 Titres

http://www.myspace.com/sophiekaymusic

On la croirait directement débarquée des années 40 tant son timbre de voix est comparable à celui des plus grandes chanteuses de l’époque et pourtant Sophie Kay est bien une de nos contemporaines qui, après avoir commis deux albums en compagnie de Little Victor entre la fin du siècle dernier et le début de celui ci, a quelque peu mis de côté son versant le plus blues pour privilégier une autre de ses passions, la chanson sous toutes ses coutures, y compris et même tout particulièrement dans la langue de Boris Vian. Une petite dizaine d’années après « Just Rockin’ The Blues », Sophie Kay signe enfin son premier album de blues sous son propre nom avec « Leaving Town », une rondelle gravée dans le marbre vendéen par et chez Mathieu Fromont qui lui a ouvert les portes de son studio et qui a même posé ses harmos, guitares et contrebassines sur des morceaux où l’on peut également reconnaître Lise Hanick à la basse et à la batterie et plus épisodiquement Julien Chauveau à la basse et Hubert #06 aux chœurs. Songwriter à la plume élégante, la chanteuse et guitariste a fait le choix de mélanger diverses reprises et autres traditionnels à ses propres morceaux et n’a pas hésité à leur offrir des cachets vintage tant dans les couleurs sonores utilisées que dans les intonations très ingénieusement adoptées pour donner une grandeur et une élégance naturelle à des morceaux comme « Tribute Song » dédié à R.L. Burnside, « Strange Kind Of Feeling », « CC Rider » ou encore « La carte d’anniversaire ». Au gré des morceaux resurgissent spontanément les images des grandes chanteuses du blues mais aussi de la folk et de la chanson avec des cachets qui rappellent tantôt Bessie Smith, Billie Holiday, Joan Baez ou encore Edith Piaf, sans doute pour donner encore plus de charme et de sensualité à un album que le public devra encore attendre jusqu’à la mi-janvier. Un tel ouvrage vaut bien de toute façon quelques semaines de patience supplémentaires …