Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow SPERMICIDE

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

SPERMICIDE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 20 novembre 2012
 

Drunk’n’Roll
(Aderock Records – 442ème Rue – 2012) 
Durée 30’42 – 11 Titres

http://spermicide.free.fr 

Cela faisait bien six ans que l’on attendait un nouvel album de Spermicide et même si l’on avait eu tout le loisir de croiser le quartet en CD sur diverses compilations ou même en vinyle sur le « Tribute To Batman » et le « Tribute To Motôrhead », le temps finissait par sembler un peu long. Habitués des planches les plus prestigieuses de la scène underground nationale, Jex Spector au chant et aux guitares, Elvis Diedforyou aux guitares, Willy Sunslasher à la basse et Babatt aux drums ont partagé l’affiche avec des modèles comme Parabellum, Tagada Jones, GBH et autres R’n’Cs et n’ont jamais rechigné à partager avec le public une énergie punk rock teintée de puissance, de lourdeur et de vélocité. Toutes guitares devant, les quatre mauvais garçons reviennent s’attaquer à nos esprits et à nos foies avec un « Drunk’n’Roll » qui fait un effet bœuf mais qui vous épargne la gueule de bois au réveil le lendemain matin !

Onze titres regroupés sur un joli vinyle rouge avec en prime une version CD pour ceux qui ont fait l’erreur de virer leur vieille platine, huit compos et trois covers bien choisies, une pêche de tous les instants et une véritable envie d’en découdre avec tout ce qui s’oppose au son brut de décoffrage et poisseux à souhait … Spermicide a bouffé du lion et a bien l’intention de le prouver avec une tartine à l’ancienne, une de celles qui sautent, qui craquent et qui pètent mais qui font du bien par où elles passent tant leur contenu est riche et costaud ! On entre directement dans le vif du sujet avec une « Intro » digne du Bombardier du père Lemmy et on poursuit sur le même tempo avec des hymnes potentiels comme « Son Of … », « Booze & C », « Bitchboy » et autres « Yellow Fingers » mais aussi avec « Louisa & The Spiders » où Willy se fend du chant lead et enfin avec le « Wasted » de Black Flag, le « Outlow » de Chron Gen et le « Ramones » de Motörhead. Au bout de la route, une trentaine de minutes qui ne fait que donner envie de retrouver le groupe le plus vite possible sur les planches pour y partager quelques bonnes tranches de punk et pourquoi pas quelques canettes dans un irrésistible tourbillon de « Drunk’n’Roll ». Let there be rock !