Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

EMMANUEL DELLA TORRE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 18 novembre 2012
 

Lucide quidam songs
(Autoproduction – 2012) 
Durée 20’17 – 6 Titres 

http://www.emmanueldellatorre.net

Architecte des mots, orfèvre des notes, Emmanuel Della Torre est un artiste qui conjugue avec un certain talent l’élégance musicale et la délicatesse poétique pour en faire des chansons un peu folk et un peu pop, des compositions majoritairement acoustiques sans pour autant être ni trop plates, ni trop lisses … Disciple de Bashung et de Souchon, l’artiste y puise ses influences majeures et en fait des chansons à la fois lucides et belles, des chansons qui interpellent non seulement par leur élégance mais aussi par la clairvoyance dont elles font preuve. Revenu de ses « Ballades éoliennes » qui l’occupaient depuis 2009, Emmanuel Della Torre nous présente cette année une nouvelle création, un E.P. de seulement six titres pour lequel il a tenu toutes les guitares mais où il a confié la basse, le melodica, les percussions et la flûte à Muriel Gadault tandis que Grégory Beaux se chargeait des violons et autres mandolines. A l’arrivée, c’est une œuvre à trois voix qui nous est dévoilée dans ces « Lucide Quidam Songs », les duos masculins / féminins se voyant délicatement saupoudrés de chœurs et ponctués d’arrangements particulièrement bien pensés et intelligemment soignés par les trois musiciens. On se régale à chaque instant des petits traits d’humour des textes et des subtilités improbables des mélodies qui, sous des airs faussement simplistes, se teintent en permanence d’une foule de petits détails qui flattent les tympans de l’auditeur attentif. De « Blue Ridge Hotel » à « Victory Plane » et de « Les temps sont chauds » à « Je spleen », c’est une palette plutôt complète des sentiments qui s’offre à nous lors d’un voyage somme toute un peu bref mais tellement intense que l’on en ressort à coup sur enchanté. Vite, du live !