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RUSTY ENDS & HILLBILLY HOODOO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 28 juin 2025
 

Roadhouses, juke joints and honky-tonks
(Earwig Records – Blind Raccoon – 2025)
Durée 48’54 – 15 Titres

https://rustyends.com 

Il a fait ses classes dès l’adolescence en jouant dans tous les bars mal famés de la Dixie Highway entre Louisville et Fort Knox, se produisant devant un public composé de motards, de soldats, d’ouvriers et de filles légères et jouant un mélange fait de rock, de blues et de country pour que les tenanciers puissent vendre de la bières et pour que les danseuses aux seins nus puissent continuer à tourner autour de leurs barres … Quelques enregistrements dans les studios de Sam Phillips en compagnie de Cooper 'n' Brass finiront de ramener Rusty Ends vers ses premières amours, le blues, et après avoir joué ou accompagné des artistes comme Bobby Lewis, Koko Taylor, Otis Rush ou encore Eddie Kirkland, le chanteur et guitariste disparaitra des écrans radars pendant cinq ans avant de réapparaitre vers 2015 et de commencer à se produire dans les services religieux en compagnie de Dave Zirnheld. De retour dans les bacs pour l’été avec son Hillbilly HooDoo, une musique faite de différentes influences acquises durant sa jeunesse, Rusty Ends et ses compagnons de route, Dave Zirnheld aux basses, Gene Wickliffe à la batterie, Roosevelt Purifoy au piano et à l'orgue et enfin Wayne Young qui apporte des guitares additionnelles sur quatre titres, nous proposent une quinzaine de morceaux dont une douzaine de pièces originales et nous entrainent dans un gros gumbo bien épicé qui mélange les racines musicales du Kentucky avec les rythmes envoûtants de la Nouvelle-Orléans et les sonorités marécageuses pour créer un style unique et captivant. Enregistré de manière brute et authentique, « Roadhouses, Juke Joints et Honky-Tonks » est porté par une énergie débordante et n’ambitionne qu’une seule chose, faire danser le public jusqu’au bout de la nuit sur des mélodies vintage remplies de groove comme « Bad Like Billy The Kid », « Honky Tonk Man », « Rockabilly Train » ou « I'm A Little Mixed Up », comme la reprise du tube « Linda Lu », comme le blues lent « Lie To Me », comme le très personnel « When A Geezer Plays The Blues » et enfin comme la relecture du « Night Life » de Willie Nelson dans une version proche de celle de B.B. King. Amateurs d’authenticité et de spontanéité, c’est l’album que vous attendiez !