mercredi, 18 juin 2025 Demain (Autoproduction – 2025) Durée 29’20 – 7 Titres
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Dix années après sa naissance dans l’ouest parisien, aux portes de la Normandie, Lucy est une formation qui revendique fièrement ses racines métissées et ses influences musicales qui ne le sont pas moins puisque les quatre membres du groupe ont autant été inspirés par Pink Floyd, Ben Harper ou encore Lenny Kravitz que par Francis Cabrel, ce qui leur apporte aujourd’hui une coloration particulièrement riche dans laquelle on trouve autant de rock que de blues, de folk ou encore de chanson française. Emmené par Nicolas Ponsar au chant, aux guitares et aux claviers, Lucy peut compter sur les guitares de Fabrice Monnel, la basse et la contrebasse de David Lucain et la batterie et les percussions d’Arnaud Hans-Moëvi, et c’est au travers d’un premier ouvrage certes un peu bref mais déjà très consistant que le quartet nous présente le fruit de dix années de concerts qui l’auront emmené du côté de ce que les Yvelines compte de salles parmi les plus chaleureuses mais aussi au Petit Journal Montparnasse et enfin à Blues-sur-Seine, le festival qui rayonne autour de sa base historique de Mantes-la-Jolie. Proposant des textes en Français dans lesquels il parvient à se livrer de façon intime et engagée, Nicolas Ponsar, l’auteur du combo, évoque ses origines, ses engagements, et aussi tout ce qui fait que sa vie n’est pas forcément toujours un long fleuve tranquille mais qu’elle vaut vraiment la peine d’être vécue comme elle vient, jour après jour, chanson après chanson, et c’est avec beaucoup d’inspiration que tout le monde apporte sa pierre à l’édifice pour façonner de la plus belle des manières des morceaux qui regardent du côté des années 70 mais qui n’en oublient pas pour autant d’être très actuels et dignes des grandes chansons empreintes de poésie que nos meilleurs auteurs on su nous livrer depuis nombre d’années. D'un « Burn Out » à l'intro musclée jusqu'au morceau titre que Francis Cabrel n'aurait sans doute pas renié, on en passe pas des démonstration de style, que ce soit en électrique ou en acoustique, et on se plait à déguster avec gourmandise les petits motifs de guitare du très intimiste « Tu regardes », le tempo countrysant de « Dans le noir » et bien évidemment le très profond « Un peu de souffle » qui revient sur les heures les plus sombre du commerce des esclaves africains. Un album à se procurer absolument ! |