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REVEREND FREAKCHILD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 17 juin 2025
 

A bluesman of sorts
(Treated & Released Records – Blind Raccoon – 2025)
Durée 40’04 + 41’31 – 10 + 9 Titres

http://www.treatedandreleasedrecords.com 

Musicien aux multiples facettes, le Reverend Freakchild a eu plusieurs vies avant de se s’installer dans ce créneau majoritairement acoustique où il emboite le pas à de célèbres prédécesseurs, dont le moindre n’est certainement pas le Reverend Gary Davis. Soliste du Metro Mass Gospel Choir avec il a donné des prestations au Carnegie Hall, adepte des rendez-vous dominicaux des junkies de Tobacco Road, pionnier du rock psychédélique ou encore expérimental, cet artiste atypique a également régulièrement fourni des morceaux pour la télévision ou encore pour la publicité et s’il affirme aujourd’hui que la musique est sa seule religion, il s’efforce de la prêcher à sa manière, en public ou encore au travers de ses albums, à l’image de celui-ci, un double dans lequel il délivre un superbe blues vintage à souhait partagé entre quelques titres inédits, des standards et différents originaux revus et corrigés de façon alternative, histoire de mieux coller aux inspirations du moment. Délivrant de façon magistrale et originale une musique très fortement empreinte de country blues tout en s’efforçant de la rendre actuelle, le Reverend Freakchild en arrive à nous sortir de derrière les amplis pas moins de dix-neuf titres qui sentent bon les juke joints du Nord du Mississippi mais aussi les front porch ou encore les barrel houses dans lesquels « A Bluesman Of Sorts » aurait pu être enregistré tant il semble spontané, naturel et immédiat. On entrevoit les esprits de R.L. Burnside, de Son House, de Charley Patton ou encore de Robert Johnson et de Mississippi John Hurt au travers d’une volée de titres parfois interprétée à contre-emploi, mais avec à chaque fois un résultat plus que séduisant. Comment ne pas succomber à l’appel des « Green And Brown Blues », « Chevrolet », « I Can’t Be Satisfied », « Jesus Just Left Chicago », « Rattling Cages », « Big Boss Man », « I Know You Rider » ou encore « I Wish I Was In Heaven » servis dans des versions parfois improbables mais toujours avec énormément de respect et de dignité ? Vous complétez le jet avec deux titres bonus, « Grinnin’ In Your Face » et « As The Years Go Passing By », et vous obtenez un excellent album du Reverend Freakchild, un de plus diront les plus fidèles de ses disciples …