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SOPHIE ROCKWELL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 30 octobre 2013
 

Classique
(Les Dépendants – 2013) 
Durée 31’43 – 9 Titres

http://www.sophierockwell.net  

Depuis 2009 et son deuxième album, Sophie Meriem Rockwell a raccourci son nom pour devenir Sophie Rockwell et a pris le temps qu’il lui fallait pour composer neuf nouvelles chansons dans lesquelles on retrouve toutes les sources d’inspiration qui ont traversé la chanteuse, du Velvet Underground à Schumann en passant par Kurt Weill et Françoise Hardy … « Classique », le nom est venu naturellement de la structure des chansons elles-mêmes, des associations de couplets et de refrains qui ont conduit Sophie à ce nouvel effort qui, tout bien pesé, n’est pas si « Classique » qu’elle veut bien le dire grâce à l’apport substantiel de musiciens comme Benjamin Esdraffo aux claviers, Nicolas Repac aux guitares, Fred Pallem à la basse et Raphaël Seguinier à la batterie qui ont si bien réussi à mettre en valeur le chant sobre et presque métronomique d’une artiste qui réduit volontairement les effets de sa voix pour mieux aller droit à l’essentiel et interpréter ses propres textes dans lesquels on sent poindre une part de mélancolie mais aussi beaucoup d’espoir. « Jurer je jure », « Attendre », « Par défaut » … En trois morceaux, Sophie Rockwell a clairement installé un décor qu’elle continue d’agrémenter avec « L’Art et l’Amour » pour mieux bientôt faire intervenir dans le titre de ses morceaux la langue de Jane Birkin, dont elle a d’ailleurs souvent les intonations, mais seulement dans le titre puisque, contre toute attente, « Complicated Lady » et « Home Sweet Home » restent essentiellement francophones. Encore trois chansons pour revenir tranquillement vers la réalité, celle de « L’ombre prisonnière », de « L’homme sans look » et de « Platine », et pour se dire que quand bien même une trentaine de minutes peuvent sembler être une durée un peu courte, avoir la chance de la passer avec Sophie Rockwell et sa musique est une expérience à laquelle il serait vraiment dommage de renoncer. Pas de vague, pas de secousse, on baigne dans un climat de parfaite harmonie qui n’est pas déplaisant du tout, loin de là !